Marrons-nous dans le froid

Il fait froid, il fait nuit, il fait moche, il fait gris et on court partout parce que c'est bientôt Noël... Et si on luttait contre la morosité de cette fin d'année avec des livres marrants?
C'est parti! Une sélection dès 11 ans!

Comment (bien) rater ses vacances de Anne Percin : Cette année, Maxime ne veut pas partir en vacances avec ses parents, il est assez grand pour décider, et préfère largement aller squatter chez sa grand-mère -connexion internet illimité incluse. Sauf que voilà, ça va pas vraiment se passer tranquille pépère comme il le croyait. Et c'est drôle. Tellement que quand on a fini ce volume, on est juste soulagé de savoir qu'il y en a deux autres pour continuer!

Dear George Clooney tu veux pas épouser ma mère? de Susin Nielsen : Sous ce titre un peu farfelu se cache Violette, qui vit seule avec sa maman et n'apprécie mais alors pas du tout les nullos candidats au rôle de beau-père que celle-ci rencontre. Et sa belle-mère est bien évidemment le diable en personne. A 13 ans la vie est complexe, frustrante. Alors Violette va écrire à George Clooney, le beau-père idéal selon elle. Un petit roman où on ne se prend pas trop au sérieux, où on regarde le monde des adultes avec indulgence et les réactions parfois puériles des ados avec lucidité. A lire.

Les Filouttinen de Siri Kolu : Liisa est en route pour les vacances les plus barbantes de sa vie, Mais voilà, sur un parking, elle est kidnappée par les Filouttinen. Des bandits terriblement... barjots! Ben oui, ils prêts à braquer une voiture et à défier la police pour un simple paquet de bonbons ! Tout est dit, c'est du grand n'importe quoi, et ça fait un bien fou! (bonne nouvelle: il y a trois tomes!!!)

Lettres à plumes et à poils de Philippe Lechermeier et Delphine Perret : Oui, c'est un livre pour enfant, mais c'est quand même un livre que je conseille de 7 à 77 ans. Parce qu'on n'y lit pas les mêmes choses. Parce que le double sens est savoureusement grinçant pour les plus grands. Il s'agit de lettres: du corbeau xénophobe qui écrit au poulet. Du renard flatteur qui se prétend amoureux de la poulette grassouillette, d'un cochon d'Inde qui demande à changer de nom. C'est drôle, c'est poilant en fait!