C'est court
C'est court, moins de 100 pages. Ça remue, ça percute. Des livres très forts, très condensés, qui prennent aux tripes. A lire absolument. Pour les ados certes. Mais aussi les adultes.
A copier 100 fois, de Antoine Dole : "Tu ne seras pas pédé, mon fils". Le héros voudrait bien, faire plaisir à son père, voir de la fierté et de l'amour dans ses yeux. Mais voilà, c'est une "mauviette", et pour ça, il est harcelé à l'école. A copier 100 fois. A copier sans foi. Et à force de copier sans y arriver, on peut craquer. 56 pages pour dire la douleur, un coup de poing.
Happy end, de Bertrand Ferrier : Au début ça va, même si peu à peu sa famille se délite. Et puis ça dérape, pour rien. Et les coups se mettent à tomber, pour tout et n'importe quoi. Et non, personne ne voit, personne ne veut voir. Et à 14 ans, il raconte. Que la violence physique l'a transformé en bombe. Un livre choc, douloureux, qui ne dit rien de trop, ou même pas assez. Un livre nécessaire.
Ippon, de Jean-Hugues Oppel : Un soir, tout bascule. Papa et maman sont sortis, et même si leur fils à 13 ans, ils lui imposent Justine, pour le garder et le faire réviser. Mais voilà, cette nuit-là, justement, l'homme qui rentre dans leur maison n'est pas un ange. Un huis clos terrifiant, à ne pas lire le soir.
Les maux du cœur, de Axl Cendres :Un petit mensonge, pour ne pas faire mal à ceux qu'on aime, c'est le choix du narrateur. Mais quand le mensonge commence à cacher une grande douleur dont on arrive pas à parler, est-ce que sa mère va déchiffrer les signes? Un beau livre d'amour filial, de chagrin amoureux et de premières bêtises adolescentes.